Mise à jour : 26 mars 2009
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Au quotidien, il est fréquent de tenter de soulager - sans consultation médicale préalable - divers maux passagers et sans gravité. Dans certaines maladies chroniques (rhinite allergique, arthrose, etc.), lorsque le diagnostic est bien connu, on peut également traiter soi-même les rechutes. Pour être pratiquée de manière responsable et en toute sécurité, cette automédication doit suivre certaines règles.

Demandez conseil à votre pharmacien.

Bien que l’efficacité et la sécurité de tous les médicaments soient dûment établies, il vaut mieux s’informer avant d’acheter un médicament ne nécessitant pas d’ordonnance. Pour être pharmacien, il faut avoir suivi au minimum six ans d’études universitaires exigeantes. Les connaissances acquises et tenues à jour grâce à la formation continue donnent au pharmacien la compétence d’un conseil éclairé. Votre pharmacien est donc en mesure d’offrir un conseil avisé. Pour bien vous conseiller, il doit savoir à qui est destiné le médicament et dans quelles circonstances il va être employé.

Consultez votre médecin en cas de doute si vous êtes enceinte, si vous allaitez, ou pour un bébé.

Avant tout traitement, il faut savoir quel est le problème de santé en cause. Seuls les maux que chacun peut reconnaître aisément peuvent être raisonnablement du domaine de l’automédication. Lorsque les symptômes sont douteux, violents ou persistants, il est vivement recommandé de consulter un médecin pour un examen plus approfondi. Il en va de même lorsqu’aucune amélioration ne se fait sentir après la prise d’un médicament adéquat. Les femmes enceintes, celles qui allaitent, ainsi que les bébés ne devraient jamais recevoir un médicament sans avis médical.

Pratiquez une automédication de durée adaptée.

Si l’état général empire durant le traitement ou si aucune amélioration n’intervient, la consultation médicale s’impose. Dans tous les cas, ne dépassez pas les durées de traitement mentionnées sur l’emballage.

Ne pratiquez pas une automédication honteuse.

Si vous consultez votre médecin après une tentative d’automédication restée sans effet, ne lui cachez pas les traitements que vous avez pris de votre propre chef ou que vous prenez encore. Votre médecin est habitué au fait que ses patients essaient de soulager eux-mêmes leurs petits maux et il ne vous jugera pas.

Lisez la notice et gardez l’emballage.

L’emballage ne sert pas seulement à protéger son contenu, il porte également de précieuses indications comme le nom du médicament, son fabricant, la teneur en principe actif et la date de péremption. C’est pourquoi il convient de le conserver.

Lisez attentivement la notice du médicament. Elle précise ses indications, sa présentation, sa composition, les doses préconisées en fonction de l’âge ou du poids, la façon de le prendre, la durée maximale du traitement avant d’aller consulter, les précautions d’emploi, ses effets indésirables possibles et ses conditions de conservation.

Evitez le cumul de médicaments.

La prise simultanée de plusieurs médicaments peut renforcer ou au contraire affaiblir leurs effets, ou encore augmenter le risque d’effets indésirables. Pendant toute la durée d’un traitement prescrit, il importe donc d’informer son médecin de la prise éventuelle d’autres médicaments en automédication.

Evitez l’alcool.

L’alcool est capable de modifier l’effet de nombreux médicaments, ce qui augmente le risque d’effets indésirables. Conjugué à certains médicaments, l’alcool diminue la vitesse de réaction, très importante pour conduire un véhicule ou utiliser une machine.

Conservez correctement vos médicaments.

Sous l’influence de la lumière, de la chaleur ou de l’humidité, les médicaments peuvent se détériorer. Pour leur assurer une bonne conservation, stockez-les au frais, au sec et à l’abri de la lumière. Les armoires spéciales vendues dans le commerce conviennent très bien.

Soyez vigilant avec les enfants.

Pour éviter les accidents, il est absolument nécessaire de garder les médicaments hors de portée des enfants, en hauteur ou dans une armoire fermée à clef. Evitez de les laisser dans les tiroirs de la table de nuit, ainsi que dans les placards de la cuisine ou de la salle de bains, s’ils ne ferment pas à clef. Seule exception à cette règle : les vaccins et les suppositoires, ainsi que certaines suspensions buvables reconstituées à partir d’une poudre (le plus souvent des antibiotiques), qui doivent être rangés au réfrigérateur. Dissimulez-les au fond, sur la plus haute étagère, mais ne les y oubliez pas !

Sachez renoncer à l’automédication.

Se soigner sans consultation médicale n’est valable que pour des affections connues et bien définies. En présence de certaines maladies chroniques, par exemple un diabète, une affection cardiaque, un système de défense affaibli ou des troubles connus du foie ou des reins, le médecin devrait être consulté au préalable, même s’il s’agit de petits maux. Ceci est également valable lors de la survenue subite de troubles non explicables.

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